J’ai décidé d’écrire un autre post qui j’espère clarifiera les propos que j’ai tenus lors de mon post précédent “Etre un bon développeur c’est aussi une question d’attitude personnelle”. Ce texte a d’ailleurs provoqué une réponse que vous pouvez lire ici : “Bon développeur, question d’attitudes”. A la lecture de ce dernier, j’ai effectivement remarqué que l’auteur n’a pas tout à fait compris ce que je voulais dire. Il faut dire que j’en suis certainement pour quelque chose car le petit dialogue que j’ai cité a certainement contribué à l’ambigüité des propos que j’ai voulu partager avec vous. On ressent d’ailleurs dans sa réponse un air de “syndicalisme” si bien encré dans la culture française qui a certainement sa place et que je ne critique pas, mais il est hors de propos par rapport au message que je voulais transmettre. Je veux donc clarifier tout ceci car il y a certainement un plus grand nombre de lecteurs qui n’ont pas “décrypté” mon message codé.

Pour en revenir à la réponse qui m’a été faite et pour laquelle je remercie son auteur Eric, je remarque un point qui tout de suite saute aux yeux. Dans le titre de son texte il y a le mot clé “Développeur” mais le 2/3 de l’article parle des entreprises !!! Bien que les deux soient lié d’une manière ou d’une autre, le message initial (codé) que j’ai dirigé aux développeurs était :

Votre carrière est de votre responsabilité. Vous avez le choix, d’en prendre le contrôle ou subir. Que choisi tu ?

C’est juste ça ! Rien d’autre ! Bien sûr, que dans l’intérêt des entreprises est d’avoir des gens formés et au top, bien sûr qu’il y a des entreprises qui forment leur personnel et qui donnent du temps à la veille techno. J’irai encore plus loin, il y a des entreprises qui donnent du temps au side projects open source et qui les financent ! Oui tout ça existe, et si vous avez la chance de faire partie d’une de ses entreprises c’est une chance ! Mais encore une fois, à part une obligation légale, vous ne devriez pas être en attente qu’un saint patron vous prenne en charge et veuille bien vous former pour aller plus loin. La réalité est dure, parfois il coute moins cher d’envoyer les gens pas motivés en formation que de les licencier.

Travailler pour des entreprises qui ont compris l’intérêt d’entretenir la passion chez un développeur (je parle de notre domaine mais cela est valable pour d’autres également) est non seulement bénéfique pour sa propre carrière mais également pour l’entreprise.

Donc, si vous n’avez pas cette chance, si vous-vous ennuyez dans votre travail sur des technos bien anciennes, sachez que c’est de votre ressort de changer cet état de choses. Travailler, et apprendre pour soi n’est donc plus une obligation mais un plaisir ! Il peut y avoir plein d’aspect de la vie, qui font qu’on peut pas se permettre de travailler le soir, mais ceci est périodique. Si on est suffisamment passionné par ce qu’on fait, on trouvera toujours du temps pour le faire. Il est également important de noter que le travail fait en dehors de l’entreprise est fait pour vous, et en aucun cas, des problématique de l’entreprise doivent être traitées. Ce temps c’est le plaisir ! Si cela reste une obligation, il faudrait peut-être songer à changer de métier…

On parle du burnout. Contrairement, tout ceci est pour éviter les burnouts. Si vous êtes suffisamment passionnés par ce que vous faites cela ne peut que renforcer votre passion et votre confiance dans ce que vous faites. L’auteur de la réponse est d’ailleurs très for en spéculation et en mathématique car il sait mieux que moi comment mon temps est organisé. Juste pour clarifier, les 4h de transport sont bénéfique pour moi, je n’ai jamais lu autant de livres, écouté autant de podcasts ou regardé autant de vidéos qui m’ont fait progresser. Dans le train il est même très facile pour coder. Ceux qui me connaissent ne diront pas le contraire. Maintenant, je ne dis pas que tout le monde devrait faire pareil. J’ai dis juste que cela est possible de le faire. Je n’accepte pas d’excuse, je n’ai pas le temps…

Le chapitre sur des SSII, je passerai sans commentaire…

Je pense que le message est beaucoup plus clair maintenant.  Pour en finir, j’ai dirai que je voulais présenter le développeur comme la personne qui a le contrôle de sa propre vie. Le message devrait être positif et réveiller ceux qui sont en attente pour agir. Oui je le dirai encore une fois: Si tu ne progresses pas c’est de ta faute ! Car il faut savoir s’en donner les moyens. Se reposer sur l’entreprise ou rejeter tout la faute sur elle, c’est une bonne excuse qui arrange beaucoup de monde !

Et pour en revenir au dialogue du début :

Je préfère de travailler avec les gens passionnés que des spécialistes sans âme. Même si ces derniers sont meilleurs techniquement “un jour”.

La conclusion pour la fin :

Un bon développeur est un développeur passionné (ou tout du moins sait l’entretenir tout seul).

En fait, j’aurais du donner ce titre à mon premier post. Cela aurait évité l’ambigüité de départ.

// Thomas